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Wednesday, April 18, 2012

Nos vingt ans

Il doit être incroyablement difficile de s'essayer dans le même métier que son père ou sa mère et dont celui excelle. Autant plus peut-être si on doit se mesurer pas avec un parent mais avec son mari, son compagnon. Il y en ceux qui réussissent, Klaus ou Heinrich Mann par exemple ou Justin Townes Earle, mais il y en surtout qui n'arrivent pas à sortir de leur médiocrité qui ne semble que plus frappant quand comparé à cet autre personne.

Voici alors Clara Malraux, femme d'André Malraux dans les années vingts, issue d'une famille juive bourgeoise franco-allemande elle grandit à Paris où elle rencontre André et mariât cet homme beaucoup plus pauvre qu'elle d'un coup de foudre. Ils passent deux ans de voyage et plaisir à Paris, en Tunisie, en Allemagne, Autriche et ailleurs quand il réussit à perdre son argent à la bourse. Il faut un moyen de faire de l'argent alors. Et André propose l'idée fantaisiste d'aller en Indochine (Cambodge) afin d'y voler des statues dans des temples peu connus et le vendre aux États-Unis après. Fou. Mais c'est ce qu'ils faisaient. Sans beaucoup de succès vu qu'ils finissent tous les deux en prison. Clara finalement rentre en France et réussisse à lui libérer aussi suite à une campagne basé sur le début de son renommé autant qu'auteur.

Nos vingt ans c'est l'histoire de leur rencontre alors et ces aventures qui suivait. Et pourtant qu'elle est clairement inférieure à son mari en tant qu'auteure, Clara sait raconté cet histoire avec des émotions qui l'accompagnait, pas seulement en Indochine mais aussi avant avec sa famille franco-allemand directement touché par la première guerre mondiale. Elle fait même des références à son futur (en terme de chronologie de sa vie) de résistante pendant la deuxième guerre. 

Un couple libre, fou et admirable et un livre qui valait bien son coup.

Thursday, April 05, 2012

An American Tragedy

Theodore Dreiser's An American Tragedy seems to be one of those early 20th century left-wing American classics that few people read anymore - as Irving Howe puts it in the afterword: "Do I exaggerate in saying that Theodore Dreiser has dropped out of the awareness of cultivated Americans?" Even writing this in 1964 - the original book having been published in 1925 - Howe most likely was right, yet the more important question probably is are those cultivated Americans right in having forgotten - or never heard of - him? Here the answer is far less certain.

I thought that An American Tragedy was too lengthy, too repetitive at times, of its 800 pages maybe a quarter could have been cut as they seemingly served only to repeat a point - a sentiment - that had been made abundantly clear previously. Still Dreiser provides an interesting point of view for early 20th century capitalist America, its social norms, religious predominance and hypocrisy, the moneyed social class structures. He tries to portray something that is very real then - and to the human sentiments of which I and everybody else could clearly relate to. 

As Dreiser put it himself: "A certain type of crime in the United States [...] proved very common. It seemed to spring from the fact that almost every young person was possessed of an ingrown ambition to be somebody financially and socially."

As cruel as it may sound I found Dreiser's novel much more interesting as an reflection of its time than as a literary work.